LA PASSERELLE...
Entre la nuit et l'ennui
entre la rive et l'eau qui fuit
de mes yeux même pas gris
je compte les secondes et survis...
Entre la tristesse et l'oubli
les heures qui condamnent qui je suis
ce sentiment trouble d'apathie
et mon besoin d'embellie...
Je sais je suis seul maître
de tous ces kilomètres
précédents et à venir
facile à écrire mais pas à dire...
À la recherche du seul être
qui ouvrira la fenêtre
de mes doutes trop indécis
à la prétendance de s'offrir...
TOTALEMENT...
FAIRE UNE PASSERELLE ENTRE L'HIER ET LE PRESENT,
TENDREMENT...
TAIRE LES DILEMMES, VIVRE LES INSTANTS...
QUI ME SONT DONNES,
DANS TOUTE LEUR VIRGINITE...
NE PLUS FAIRE SEMBLANT,
FAIRE UNE PASSERELLE ENTRE L'UTOPIE ET L'EXISTANT,
DOUCEMENT...
ANCRER MES PIEDS SUR TERRE À TOUS VENTS...
ET ME LAISSER...ME LAISSER,
LE DROIT D'AIMER... ET D'ETRE AIME...
Entre la nuit et l'envie
entre tes sourires qui me guident
j'ouvre mon âme plus que depuis
je ne puis m'en souvenir...
Entre tes lèvres amies
qui pardonnent toutes mes folies
je me montre tel que je suis
empathique face à ton plaisir...
Et si même ardu d'être
aussi indicible que de naître
dans tes bras je veux fuir
dans tes soupirs me mourir...
En overdose d'osmose mettre
au pilori le verbe paraître
si j'étais sur la défensive
c'est pour maintenant mieux m'offrir...
UN PETIT RIEN DE TOI
Même si le soleil brille
j'ai l'esprit qui part en vrille
j'aimerais t'aimer autant que tu ne le peux pas
t'embrasser plus que ta bouche ne me laisse pas...
J'aimerais sentir ta peau frissonner entre mes bras
et partager plus que ce que l'on trouve ici bas
j'aimerais toujours un peu plus de toi
quand toi tu es si loin déjà...
Tant que je ne le pourrais pas
je ne saurais pas le bonheur
de faire respirer mon coeur
et de prendre à la vie le meilleur...
LE MEILLEUR DE TOUT
C'EST UN PETIT RIEN DE TOI
UN MOT, UN GESTE, DE LA TENDRESSE
QUI RENDRONT FORCES À MES FAIBLESSES...
LE MEILLEUR DE TOUT
C'EST UN PETIT RIEN DE TOI
C'EST COMME UN SOURIRE AU BORD DES LARMES
UN MONDE DE LAIDEUR PLEIN DE CHARME...
Sous un nouveau ciel tu m'oublies
autant que pèse mon envie
de vouloir te garder là avec moi
même quand le trépas sonne le glas...
Si je voulais effacer un peu de nous en moi
je ne le pourrais, ma mémoire reste et restera
soumise à l'injustice d'un destin froid
qui décide tout sans dire pourquoi...
Le temps a pris l'âme jumelle de mes choix
j'apprends à vivre sans elle mes peurs
tout en sachant que sans toi vivre n'est que leurre
que de moi j'ai perdu le meilleur...
LE MEILLEUR DE TOUT
C'ETAIT UN PETIT RIEN DE TOI
UN MOT, UN GESTE, DE LA TENDRESSE
QUI RENDAIENT FORCES À MES FAIBLESSES...
LE MEILLEUR DE TOUT
C'ETAIT UN PETIT RIEN DE TOI
COMME LE SOURIRE AU BORD DES LARMES
UN MONDE DE LAIDEUR PLEIN DE CHARME...
MON MONDE EST LAIDEUR... SANS TON CHARME...
MA DOULEUR CONTRE LA TIENNE...
Les nuages gris de nos esprits
nous réunissent mieux que la vie
blessés en chemin nos écrits
nous donnent une force qui nous unit...
d'un silence plus fort qu'un cri
la bouche de nos sentiments retrouve l'envie
de partager, d'embrasser jours et nuits
une renaissance faisant fi...
du passé aux peines infinies
je te le dis, te le redis...
MA DOULEUR CONTRE LA TIENNE, NE PEUVENT QUE S'ANNULER
L'ENNEMI DE MON ENNEMI, JE NE PEUX QUE L'AIMER !
C'EST LES MÊMES CHAÎNES, LE MÊME DESTIN TOURMENTE...
MA DOULEUR CONTRE LA TIENNE, NE PEUVENT QUE S'ANNULER
NOTRE PLUS EST DE SAVOIR, QUE NOUS NE SOMMES CAS ISOLES
ET QU'ENSEMBLE ON APPRENDRA, PEUT-ÊTRE À CONJUGUER
LE VERBE AIMER...
Est déchu l'âge des utopies
l'enfance lointaine s'anesthésie
il nous reste ses souvenirs et folies
liquide précieux au fond d'un puits...
lorsque le désespoir détruit
tout sur son passage, nous on se plie
laissant couler des larmes de pluie
pour mieux recréer l'harmonie...
la lumière est là-bas et luit
je te le dis, te le redis...
QUAND MES PAS USENT MES PIEDS...
"Quand mes pas usent mes pieds, que tout devient étrange et froid, que mon âme
se peureuïse de moi, j'attends que l'angoisse vive son trépas...
Quand mes pas usent mes pieds, que je doute plus que je crois, je pense mourir ici-bas, sans en comprendre le pourquoi..."
Le pourquoi il n'y a pas, il n'y a pas ! après la négation, une trace de toi...
L'absence rougit
coup de fièvre, me meurtrit
je saigne de toute mon envie
de ne pas te donner à l'oubli...
C'est le feu de l'ennui
que de se conjuguer au singulier
peine exacerbée,
quand quelqu'un vient à manquer...
Je tremble d'être surpris
de me retrouver démuni
je pensais que la solitude
était ma seule amie...
Mais je me suis trompé
au coeur j'ai plus qu'un vide troué
il me reste des bulles d'amour cachées,
des éclats de sentiments prêts à briller...
QUAND JE DORS, QUAND JE SORS
QUAND MES PAS USENT MES PIEDS
LÀ OÙ L'IVRESSE M'INCLINE
LÀ OÙ DESENCHANTE MON SPLEEN...
JE TE CHERCHE, AI-JE TORT ?
JE NE TE TROUVERAIS SÛREMENT PAS
MAIS ESPÈRE RENDRE RUINES
LES FONDEMENTS DE MON SPLEEN...
QUAND MES PAS USENT MES PIEDS,
ET QUE TU N'ES TOUJOURS PAS LÀ...
L'errance bannit
mon pauvre esprit de survie
silence... je pense donc je crie
à l'intérieur où rien ne luit...
Une page blanche d'apathie
résume ma biographie
avant "The End" peut-être un qui,
accompagnera mes jours de pluie...
Peut-être un toi, peut-être un lui
peut-être moi et ma main qui suit
tachée d'encre incertaine
coulant le long de mes veines...
Mais si tu es là, que je souris,
l'audace de quitter sera inusité
et si je peux t'aimer
je saurais alors me pardonner...
Car je me suis peut-être trompé
en m'étant auto-proclamé,
perdu d'avance et condamné
toi seul pourrais me faire changer...